En 1927 l’association « La Vie au Grand Air pour l’enfance malheureuse » est créée par Madame Victor Boucher, soutenue par des personnalités du monde du spectacle : Victor Boucher, Pierre Blanchar, Pierre Fresnay, etc. qui créent, surveillent et même financent les premiers placements familiaux. La Maréchale Lyautey, le Président Doumergue, le Président et Madame Raymond Poincaré, le Général Gouraud ont fait partie du comité de patronage.
Depuis 1927, ce double objectif de départ : accueillir les jeunes les plus démunis et mener une action de protection et d’éducation, a été poursuivi et développé :
📍 1er octobre 1935 la première maison d’enfants est ouverte à Folembray, dans l’Aisne. En dépit des difficultés de la Seconde Guerre mondiale, l’association continue à accueillir les enfants. Après la guerre, elle étend ses actions avec l’ouverture de nouvelles maisons d’enfants, de centres d’accueil axés sur l’éducation, la scolarité, l’ouverture professionnelle et le placement familial pour accompagner les enfants laissés pour compte.
📍 Dans les années 60, l’association se développe et se professionnalise en offrant des formations à ses éducateurs. La Vie au Grand Air signe sa première convention de mission de service public avec le département de Seine-et-Oise. Cela marque le début d’une association des financements publics et privés pour mener ses actions.
📍 1965 : création du Groupe d’Études des Milieux Éducatifs Suppléant la Famille (GEMESF), qui insiste sur la qualification et la formation du personnel.
📍 1970 : création du COPES (Centre d’Orientation Psychologique et Sociale) dirigé par le Docteur Michel Soulé, avec la participation active du Docteur Jean-Claude Delaporte (dont le travail marque l’évolution de l’Aide Sociale à l’Enfance) et de Simone Veil.
📍 1982 : La Vie au Grand Air devient Fondation
📍 2017 : La Fondation devient La Vie au Grand Air | Priorité Enfance.
📍 Aujourd’hui la Fondation est un acteur incontournable, dédié à 100% à la protection de l’enfance : depuis 95 ans, nous avons affiné notre expertise et développé une approche qui a fait ses preuves. Loin de l’image traditionnelle de l’orphelinat en vase clos, nous mettons ces enfants en relation avec la vraie vie qui est dehors : environnement naturel, social, culturel… Au plus proche des apprentissages qu’une vie familiale apporte de façon informelle, ils appréhendent le monde qui les entoure et construisent des liens sociaux diversifiés à travers nos réseaux et ceux de nos partenaires (entreprises, sportifs, éducatifs).