Romain, un futur avocat guidé par l’humain

À seulement 18 ans, Romain se distingue par sa maturité et son sens des responsabilités. Accompagné par la Fondation depuis deux ans et 2 mois, il vit aujourd’hui en semi-autonomie et construit avec méthode et une remarquable lucidité son avenir.

L’année dernière, il a brillamment réussi son Bac Français, décrochant 12 à l’écrit et 14 à l’oral avec Le Mariage de Figaro de Beaumarchais. Actuellement en Terminale Générale avec une spécialité – SVT, sciences économiques et sociales et droit – il nourrit un rêve ambitieux : devenir avocat en droit pénal.

Pour lui, le droit est plus qu’une discipline, c’est un outil au service de l’humain. C’est une manière d’agir concrètement au service des autres : « Le droit, c’est comprendre et aider. C’est savoir écouter, être dans le compromis et créer du lien. C’est accompagner pour trouver des solutions ».

Son ambition l’amène à envisager aussi le droit de la famille, qu’il considère comme un domaine essentiel pour décrypter des situations complexes et y répondre avec humanité.

Conscient des défis qui l’attendent, il sait que le chemin sera exigeant. Intégrer une faculté de droit n’est qu’une étape : « Le plus dur sera d’y rester et d’aller jusqu’au bout de mon rêve. »

Romain est également conscient que réussir son projet nécessite de l’anticipation. Pour préparer son avenir et sa future vie d’étudiant, Romain conjugue études et travail. Depuis quelques mois, il travaille comme serveur chaque week-end pour mettre de l’argent de côté. Ce n’est pas toujours facile, mais il s’organise avec rigueur pour ne pas perdre de vue ses priorités. Après le Bac, Romain espère intégrer une faculté de droit à Dijon, une ville qui l’inspire pour ses opportunités et son dynamisme.

En dehors des études et de son travail, Romain prend le temps de se ressourcer. Entre la salle de sport, la console de jeux, les moments avec ses amis ou des moments de calme, chez lui à réviser ses cours, il cultive un équilibre de vie indispensable pour rester concentré sur ses objectifs.

Malgré les défis, Romain conserve des souvenirs précieux de son passage à la Fondation. Il se rappelle avec émotion un séjour à Annecy, un moment d’évasion et de partage. Cependant, il porte en lui une douleur : la séparation avec sa sœur cadette, aujourd’hui placée en foyer.

Son message pour les jeunes qui rejoignent la Fondation est empreint de sagesse et d’espoir : « Passer par la Fondation, ce n’est pas une punition. Au contraire, c’est une chance. C’est la garantie d’un avenir. On apprend à se construire, à mieux comprendre le monde et à devenir autonome. Être placé, c’est une source de sécurité où on vous apprend aussi comment marche la vie. Bien sûr, ce n’est pas facile tous les jours, mais pouvoir bénéficier d’une aide éducative au quotidien, c’est un grand point positif. »

Dans dix ans, Romain se voit avocat, travaillant dans un cabinet à Dijon, Orléans ou Reims. Loin de l’agitation parisienne, il aspire à une carrière où il pourra mettre son savoir et ses valeurs au service de l’humain. Avec sa détermination, sa vision claire et son envie d’apprendre, il est sur la voie pour réaliser ce beau projet et transformer son rêve en réalité.

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