À 18 ans, Léa est une jeune femme pétillante, pleine de vie et d’énergie. Depuis son placement à la Fondation à l’âge de 12 ans, elle a su surmonter de nombreux défis pour se construire un avenir solide. Récemment diplômée du baccalauréat avec mention, option Sciences et Technologies de la Santé et du Social (ST2S), elle nourrit une véritable passion pour la biologie et la santé. Aujourd’hui, Léa a entamé des études d’infirmière, un parcours qui la rapproche un peu plus chaque jour de son rêve. Dans trois ans, lorsqu’elle sera diplômée, elle souhaite pouvoir exercer ce métier en toute autonomie et devenir infirmière libérale.

Mais derrière ce parcours exemplaire, Léa n’oublie pas les difficultés rencontrées. Soutenue par les équipes socio-éducatives de la Fondation depuis cinq ans, elle a appris à combattre ses peurs et à affronter le regard des autres. « Ils sont toujours là quand j’en ai besoin », confie-t-elle. Leur accompagnement a été essentiel pour lui donner confiance en elle et lui permettre d’avancer, malgré les obstacles.

En dehors de ses études, Léa essaie de prendre le temps de se détendre et de profiter de ses activités favorites. Elle aime retrouver ses amies, faire du sport, sortir, ou encore cuisiner. Ce qui la motive avant tout, c’est de rendre ses parents fiers. Elle veut leur prouver qu’elle peut réussir, même si son parcours a été plus difficile que celui de beaucoup de jeunes de son âge.

Son message pour les jeunes placés comme elle : « On nous demande beaucoup. La vie n’est pas un long fleuve tranquille. Tout est souvent plus difficile, parfois même trop difficile. L’éloignement de la famille et des proches est douloureux, et devoir s’assumer financièrement à 18 ans tout en poursuivant ses études, c’est un vrai combat. Cela demande énormément de volonté et de détermination. Mais même si c’est dur, être placé peut nous offrir une chance que l’on ne voit pas tout de suite. Oui, tout prend plus de temps, mais on finit par y arriver. Et parfois, on se surprend même à dépasser ses propres attentes et limites. Le champ des possibles est ouvert ! »